L’UND refuse les bourses et les colonies de vacances

P remier accroc à la «cohabitation» entre les deux groupes politiques, le refus des élus de l’opposition UND de siéger dans les commissions mixtes (Parlement-Gouvernement) que leur avait réservé la majorité. Stéphane Valéri avait en effet préalablement assuré la minorité de son souci «d’ouverture démocratique», donc de la possibilité pour les élus UND «d’être pleinement associés aux travaux du Conseil national». L’UPM avait donc réservé à cette même minorité un poste de suppléant à la commission mixte du logement et deux postes de délégués : à la commission mixte des bourses et celle des colonies de vacances. Des postes sans doute jugés marginaux par les élus UND qui ont interprété ce choix comme une brimade politique. La réponse est venue via une déclaration commune lue par Christine Pasquier-Ciulla : «Vous nous avez proposé un siège de suppléant à la commission mixte d’étude du problème du logement et un siège de titulaire aux commissions mixtes des bourses d’études et des colonies de vacances, soient trois sièges sur les 59 disponibles. Nous prenons acte au nom de l’Union nationale et démocratique de votre proposition. Cependant, c’est dans une position d’observation et de vigilance que l’UND se place dans cette nouvelle enceinte parlementaire, ce qui nous amène à décliner votre proposition. Pour cette première année, nous vous laissons donc toute l’autonomie nécessaire, pour assumer la lourde tâche qui vous attend. Pour ce qui nous concerne, nous continuerons à travailler au sein des commissions permanentes dans l’intérêt des Monégasques et des habitants de la principauté». L’UMP répliquait à son tour à Christine Pasquier Ciulla par la voix de Brigitte Boccone Pagès «Madame Pasquier-Ciulla qui déclarait encore récemment qu’elle avait été fière d’appartenir à la majorité UND a déjà oublié que cette même majorité n’a jamais pratiqué l’ouverture démocratique, c’est-à-dire l’élection à des postes de délégués aux Comités et Commis-sions mixtes et d’études avec le gouvernement de membres de l’opposition. Elle est donc malvenue aujourd’hui de critiquer cette ouverture, à moins que Madame Pasquier-Ciulla et ses amis de l’UND/RPM considèrent que les thèmes du logement, des bourses d’études et des colonies de vacances que nous leur avons proposés ne soient pas représentatifs des préoccupations des Monégasques. Cette attitude de Madame Pasquier-Ciulla ne témoigne-t-elle pas d’un mépris pour les problèmes des Moné-gasques au quotidien qui, rappelons-le, est une des causes essentielles du large rejet infligé à l’UND par les Moné-gasques le 9 février dernier». C. B.

 

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